Vincent se plaisait bien à la colonie de vacances. Celle-ci était en bord de mer et il y avait là de nombreuses occupations pour tous les enfants. L’après-midi du mercredi était réservée au courrier destiné aux parents.
Ce jour-là donc, Vincent avait choisi une belle carte postale pour son papa et sa maman. Celle-ci représentait un bel oiseau blanc survolant l’océan : il s’agissait d’un Fou de Bassan, ô combien majestueux, à l’allure si fine, si aérienne qu’il semblait signer de ses plumes blanches, les pages infinies du ciel et de la mer, réunies en une seule voile immense ondulant sous…